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[OPINION] Eau

« L’eau se cultive, soyons-en les jardiniers ! »

Publié le 03/09/2024 • Par Auteur associé • dans : France, Opinions

Laurent Bizot, président de l'Union nationale des entreprises du paysage (Unep)
Laurent Bizot, président de l'Union nationale des entreprises du paysage (Unep) DR
Laurent Bizot, président de l'Union nationale des entreprises du paysage (Unep), revient sur la nécessité d'intégrer la gestion de l'eau dans une stratégie de planification urbaine plus globale.

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Laurent Bizot

président de l'Union nationale des entreprises du paysage (Unep)

L’une des conséquences les plus critiques du dérèglement climatique en France est la pression qui s’exerce sur les ressources en eau, avec des variations importantes selon les saisons et les territoires. Les décisions concernant l’eau en ville sont souvent prises en période de crise, sans considérer leur impact à long terme.

Il est pourtant impératif d’adopter une approche ­proactive et préventive. Les périodes de stabilité hydrique doivent être l’occasion de réunir les parties prenantes et d’élaborer des solutions équilibrées et rationnelles qui favorisent le végétal urbain et permettent la continuité de ses bénéfices.

Dans ce contexte, la gestion de l’eau ne peut plus être considérée comme une question technique : il est urgent de l’intégrer dans une stratégie de planification urbaine plus globale. Les espaces verts, les parcs, les jardins urbains jouent ­d’ailleurs un rôle crucial dans la régulation du cycle de l’eau : en ville comme partout, l’eau se préserve, mais elle se cultive surtout.

Et ce sont les professionnels du paysage qui en sont les jardiniers ! Ils sont la réponse au défi d’une gestion plus durable de l’eau, aux côtés des collectivités. Ingénieurs écologues, reboiseurs, paysagistes, concepteurs ou jardiniers participent activement à l’adaptation des territoires. Ces professionnels se sont réunis pour formuler sept solutions concrètes pour soutenir l’eau, le sol et le végétal dans les villes :

1. Végétaliser partout.

2. Généraliser les sols perméables.

3. Utiliser le paillage organique.

4. Gérer l’eau à la parcelle.

5. Pratiquer l’irrigation raisonnée.

6. Valoriser les eaux non conventionnelles.

7. Promouvoir un sol vivant.

L’union fait la force et l’eau est un bien commun. L’exemple des Pyrénées-­Orientales, où s’est constitué un mouvement interprofessionnel pour autoriser l’arrosage en période de restriction sous conditions strictes, montre ­l’importance de la concertation locale. Cette ­initiative a donné lieu à la signature d’une charte d’engagement interprofessionnel sur l’eau, ­soutenue par ­l’interprofession Valhor (1). Une concertation sur le terrain, locale, concrète et gagnante.

Cette démarche met en lumière le rôle crucial que jouent les entreprises du paysage dans le débat public. Composant la plus grande force vive de la végétalisation et de la renaturation des villes, elles n’agissent pas uniquement en tant qu’opératrices techniques en aval, mais contribuent aussi à la gouvernance en amont.

Le végétal, solution fondée sur la nature, est un creuset d’innovations techniques et écologiques au ­service des territoires, dont les atouts sont à la portée de toutes les collectivités. Pour en tirer les bénéfices que l’urgence climatique impose et pour mettre en place sa gestion ­vertueuse, s’appuyer sur les bons partenaires est primordial. La filière du végétal, première entreprise écologique de France, y est aussi prête ­qu’engagée !

 

 

 

Notes

Note 01 Interprofession française de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage Retour au texte

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