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[édito] finances publiques

Du sol au plafond

Publié le 19/07/2024 • Par Romain Mazon • dans : France

Un arbre pousse dans les ruines d'une maison
T. Luadthong / Grandfailure / Adobestock
Tout est à reconstruire. Le très long mandat de Bruno Le Maire à Bercy s’achève dans une dissolution ­surprise et un dérapage incontrôlé des finances publiques, que vient documenter le rapport de la Cour des comptes publié le 15 juillet.

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Tout est à reconstruire. Le très long mandat de Bruno Le Maire à Bercy s’achève dans une dissolution ­surprise et un dérapage incontrôlé des finances publiques, que vient documenter le dernier rapport publié par la Cour des comptes, le 15 juillet. En cette fin de septennat « Macron – Le Maire », rien ne va. Les déficits s’envolent, comme la dette ; les recettes ne sont pas à la hauteur des prévisions et les magistrats financiers ne croient pas aux « improvisations budgétaires » du ministre de l’Economie, qui multiplie les annonces de gels ou d’annulations de crédits.

Echec de la stratégie gouvernementale

Incidemment, on apprend que « les mesures qui dégradent de façon pérenne le déficit public sont principalement la baisse des anciens impôts locaux […] et la poursuite de la réduction de la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises, transférée à l’Etat en 2023 ».

Non seulement la fiscalité locale est en capilotade, mais les baisses d’impôts ne sont pas financées. A date, la stratégie budgétaire et fiscale du gouvernement aura été un échec.

Pire, s’alarme la cour, « la situation est rendue plus préoc­cupante par le fait que la programmation pluriannuelle des finances publiques n’intègre pas pleinement les enjeux liés au réchauffement climatique et à la transition énergétique ».

Une dette existentielle qui s’impose à tous

La France fait donc face à une double dette : écologique et financière. La seconde relève de choix politiques, de rapports de force : des leviers existent. La première est existentielle, et s’impose à tous. Pour paraphraser Margaret Thatcher, « there is no alternative » lorsqu’on affronte le dérèglement climatique et ses effets.

Ce sera, il faut le souhaiter, la priorité du prochain gouvernement. Elle devra être l’occasion de clarifier « la répartition des efforts entre la sphère publique et les acteurs privés », conseille la Cour des comptes.

Mais aussi de faire contribuer les différentes catégories d’usagers d’une ressource naturelle à proportion de leurs prélèvements. L’institut I4CE chiffre entre 28 et 33 milliards d’euros les investissements nécessaires pour les seules collectivités, d’ici à 2030. « Ne reste plus qu’à » trouver quels tuyaux draineront ces fonds. Et du courage politique.

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Du sol au plafond

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François

22/07/2024 11h37

Quelle chance pour le camp présidentiel que l’information ne sorte que le lendemain du second tour des législatives, pour éviter de montrer aux électeurs les mauvais résultats des politiques publiques décidées depuis 7 ans. Ces politiques que le gouvernement et la presse nous présentaient comme responsables, mais n’ont fait que creuser le déficit.
Le rapport pourrait souligner pour plus de sincérité que l’accroissement des dépenses liées à la crise a largement été transféré à la CADES à hauteur de 136 milliards au total dont 20Mds en 2020, 40Mds en 2021 et 40Mds en 2022…

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