Après son combat contre les insecticides RĂ©gent et Gaucho, Philippe de Villiers s’attaque aux organismes gĂ©nĂ©tiquement modifiĂ©s (OGM). Le prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral (MPF) a prĂ©sentĂ© le 13 mai, quelques heures avant le dĂ©bat sur ce sujet Ă l’AssemblĂ©e nationale, un plan visant Ă prĂ©venir leur dissĂ©mination sur son territoire.
Trois grandes mesures y apparaissent : faire de la VendĂ©e une «zone-tĂ©moin», dĂ©pourvue donc de toute parcelle OGM, et lancer un label apposĂ© sur les produits alimentaires qui en seront issus ; mettre en place «un contrĂ´le scientifique» placĂ© sous la responsabilitĂ© d’un nouveau laboratoire de l’environnement et de l’alimentation ; proposer une aide en faveur de l’agriculture biologique.
L’objectif est de doubler ses surfaces d’ici cinq ans pour atteindre 23 000 hectares. Les exploitants s’y convertissant bĂ©nĂ©ficieront d’une aide de 12 400 euros par an de la part de la collectivitĂ©, s’ajoutant Ă celle de 7 600 euros donnĂ©e par l’Etat. Le dĂ©partement compte en particulier s’appuyer sur l’article L.642-5-1 du Code rural. Le conseil gĂ©nĂ©ral pense qu’il prĂ©voit des mesures spĂ©ciales de sauvegarde «lorsque cela est nĂ©cessaire Ă la protection d’un signe d’identification de la qualitĂ© d’origine». Officiellement, 10 hectares de maĂŻs Monsanto 810 sur trois parcelles ont Ă©tĂ© cultivĂ©s en 2007 en VendĂ©e.
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Environnement
Pays de la Loire. La Vendée veut être une zone-témoin sans OGM
Publié le 14/05/2008 • dans : Régions
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