Réponse du ministère de la Culture : Le pass Culture a été institué aux fins de faciliter l’accès à la culture des jeunes. Dans le cadre de la part individuelle, il favorise la connaissance et l’accès aux offres culturelles destinées aux jeunes de 15 à 20 ans et situées à proximité des utilisateurs, et encourage la diversité des pratiques artistiques et culturelles. Il veille enfin à proposer des offres attractives qui permettent aux jeunes de vivre une expérience marquante et concourt à ce qu’elles soient présentées de manière personnalisée.
Complémentaire à la part individuelle, la part collective du pass Culture représente une étape supplémentaire et importante vers la généralisation de l’éducation artistique et culturelle (EAC), en permettant aux professeurs de financer des activités d’éducation artistique et culturelle pour leurs classes de la sixième à la terminale et en renforçant la dynamique partenariale de construction des projets d’EAC avec les élèves.
En établissant, en 2017, une stratégie nationale de culture scientifique, technique et industrielle (CSTI), le ministère de la culture a fait de ce secteur une priorité. Elle se retrouve donc naturellement à part entière au sein des activités éligibles au pass Culture, tant pour sa part individuelle que collective.
À date, on dénombre plus de 370 acteurs culturels inscrits sur le pass Culture dans la catégorie de la CSTI susceptibles de proposer des offres sur le thème de la biodiversité. Ce nombre ne tient pas compte d’autres acteurs, comme les librairies ou les cinémas, qui peuvent eux aussi participer largement aux connaissances sur ce thème via leurs sélections littéraires et leur programmation.
Parmi l’ensemble des partenaires référencés dans le domaine de la CSTI, sont notamment présents des centres de culture scientifique, technique et industrielle, des musées et muséums, des associations de vulgarisation scientifique, des parcs naturels, ainsi que certains aquariums et parcs zoologiques (voir la cartographie réalisée par l’Office de Coopération et d’Information Muséales – OCIM – répertoriant les acteurs qui façonnent les rapprochements entre la science et la société : https://utils.ocim.fr/cartes/acteursPCSTI/).
Concernant ces derniers plus particulièrement, ils proposent régulièrement des offres à condition d’être adhérents à un réseau professionnel reconnu, telle que l’Association des musées et centres pour le développement de la culture scientifique, technique et industrielle, et/ou de garantir une dimension de médiation scientifique par des professionnels qualifiés. Le référencement de ces structures est étudié au cas par cas par les équipes de la société pass Culture, en lien avec les ministères de la culture et de l’éducation nationale et de la jeunesse.
Dans le cas des parcs zoologiques et aquariums, il est tenu compte notamment de leur implication dans des programmes de sensibilisation ou de protection d’espèces menacées, et une attention particulière est portée à la question du bien-être animal.
Le thème de la biodiversité est également bien représenté sur la part collective du pass. En effet, près de 2 400 offres relevant de la thématique « développement durable » sont proposées à destination des scolaires et plus de 800 réservations ont d’ores et déjà été effectuées auprès de 725 structures différentes.
Enfin, en 2023, sur l’ensemble des projets d’éducation artistique et culturelle consommés dans le second degré (sur et hors le pass Culture), 585 000 élèves ont pu bénéficier d’un projet en lien avec la CSTI.