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Réindustrialisation

Choose France, vitrine de l’attractivité de la France…et de ses territoires

Publié le 13/05/2024 • Par Cédric Néau • dans : France

Emmanuel Macron, lors du sommet Choose France, le 13 mai 2024.
Emmanuel Macron, lors du sommet Choose France, le 13 mai 2024. Capture ecran
Le 7e sommet célébrant l’attractivité française qui s’ouvre, ce 13 mai, permet à l’exécutif de montrer ses efforts en matière de réindustrialisation. C’est sans compter sur le travail de l’ombre des acteurs locaux pour faire remonter des projets de leur territoire.

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Jour de fête pour Roland Lescure. En préambule de l’ouverture ce 13 mai de la 7e édition du sommet Choose France à Versailles (78), le ministre délégué chargé de l’Industrie « ne boudait pas son plaisir » sur France Info ce même jour de voir « pousser les parpaings un peu partout en France » pour réindustrialiser le pays.
Selon son décompte, « 200 usines ou extensions d’usines nettes supplémentaires en plus », ont été comptabilisées en France, mais dont les trois-quarts sont en fait des extensions de sites déjà existants. « On prend les deux car les deux, c’est de l’emploi » rétorque, toujours pragmatique, le ministre de l’Industrie.

Le sommet Choose France, qui réunit 180 patrons internationaux à l’invitation d’Emmanuel Macron, promet d’illuminer davantage la belle vitrine de l’attractivité hexagonale vantée par Roland Lescure. L’exécutif annonce  ainsi 56 nouveaux projets, contre 28 l’an dernier, représentant une promesse d’investissements de 15 milliards d’euros, contre 13 en 2022, pour une perspective de 10 000 emplois créés.

Réindustrialisation inégalement répartie

Même si la flamme se ravive avec environ 300 créations d’usines nettes depuis 2017 pour environ 150 000 emplois créés, elle reste inégalement répartie et fragile. En mars dernier, la Direction générale des entreprises, qui dépend de Bercy a indiqué dans un baromètre industriel de l’Etat inédit que deux régions –Auvergne Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine – trustait plus de la moitié des ouvertures-extensions recensées en 2023.
Et malgré les efforts des acteurs locaux et les belles annonces de gigafactories à Dunkerque ou Valenciennes, le Nord reste toujours une terre ou les usines ferment plus souvent qu’elles ne font pousser des parpaings, avec le solde négatif le plus marqué de toutes les régions en 2023 (-9).

carte usine 2023

Les grands projets industriels dévoilés à l’occasion de Choose France relèvent en fait davantage d’une stratégie d’attractivité, insuffisante à relancer à elle seule un secteur d’activité qui a perdu, au niveau national, près de deux millions d’emplois en moins de trois décennies.
« Il n’y a pas de corrélation entre l’attractivité économique d’un département et sa performance globale en matière de créations d’emplois », confirme David Cousquer, fondateur et gérant du cabinet en expertise économique Trendeo.

Potentiel territorial sous-estimé

Pour Olivier Lluansi, chargé par Bercy d’un rapport sur l’avenir de nos politiques industrielles et ancien délégué des Territoires d’industrie, l’objectif élyséen de ramener la part de l’industrie dans le PIB, de 10 % actuellement à 15 % d’ici 2035, n’est pas tenable sans produire davantage d’énergie décarbonée, de main-d’œuvre qualifiée, d’un minimum de protection via le « made in France », mais aussi via la commande publique, et surtout sans passer par les territoires : « Le potentiel du territoire est sous-estimé » affirme-t-il à la Gazette. « Par conséquent, la concentration des moyens s’est faite sur l’innovation de rupture. Elle est nécessaire, mais pas au détriment de la dimension territoriale. »

Il y a un an, l’expert avait tenté, avec l’ancien délégué au programme Territoires d’Industrie Guillaume Basset, d’évaluer le potentiel de développement économique industriel endogène, c’est-à-dire provenant des entreprises industrielles déjà implantées dans un territoire : pas moins de 450 000 créations d’emplois possibles, pour 15 000 projets dont « 65 % passent sous les radars des acteurs publics ».

« Une véritable mine d’or que tentent de découvrir et d’exploiter les élus locaux en comptant sur des dispositifs comme Territoires d’industrie, dont la seconde génération lancée cette année pourrait déjà être menacée par les coupes budgétaires annoncées par Bercy ce printemps.

Mais le plus souvent, les acteurs locaux agissent avec les moyens du bord, forts de leur connaissance fine du territoire et de ses spécificités. Loin de Versailles par exemple, La présidente de la région Bourgogne-Franche Comté, Marie-Guite Dufay (PS) va signer mercredi 15 mai avec le président d’Intercommunalité de France, Sébastien Martin, ainsi qu’avec une vingtaine de présidents d’intercos de la région dont Marie-Claude Barnay, présidente de la communauté du Grand Autunois Morvan, ou David Marti, président de la communauté urbaine du Creusot-Montceau, un pacte intercos-région en faveur de la réindustrialisation des territoires.

Il sera établi sur le modèle de celui déjà conclu avec la région Hauts-de-France en décembre 2023, visant à renforcer la coopération entre les deux catégories de collectivités dans ce secteur. La signature aura lieu dans la salle Edgar Faure de l’hôtel de ville de Dole. Moins clinquant que le château de Versailles, mais peut-être aussi efficace.

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