Le Finistère, premier département français pour la pêche fraîche (25% des prises nationales), est particulièrement concerné par la crise qui frappe le secteur. Mais au-delà de cette situation conjoncturelle difficile, le conseil général participe depuis plusieurs années déjà à la restructuration de la filière.
«Nous apportons une aide à la gouvernance des comités locaux des pêches, en finançant l’appui d’un cabinet spécialisé. Nous sommes également engagés dans la création du pôle « pêche fraîche Finistère Bretagne », car nous sommes convaincus que l’image de la pêche et du territoire sont liées et que cette approche peut servir à valoriser la filière et donc à soutenir les prix», explique Pierre Maille, président du conseil général du Finistère.
Actuellement, le Finistère compte cinq comités locaux des pêches, et l’idée consiste à mutualiser progressivement leurs moyens en travaillant à leur rapprochement, en dépit de leurs différences. Par ailleurs, le conseil général investit 30 millions d’euros dans les ports départementaux pour leur modernisation.
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