Les élus à la culture en mode combat

Quand la culture correspond aux attentes d’un public, elle trouve son public, et un public qui accepte de participer au coût.
Quand la culture se veut propagandiste, qu’elle trouve des financements auprès de ses « promoteurs », pas de l’argent public.
Et si on veut diminuer les coûts, que l’on fasse appel au bénévolat.
La saison dernière, je me suis investi bénévolement dans trois associations présentant des spectacles dont une se fait un point d’honneur à ne recevoir pas 1€ d’argent public. Le peu d’argent public investi dans une des deux autres ne me paraît pas pertinent, car cela finance de la trésorerie en excédent de recettes… Je suggérerai à la prochaine AG de ne point en demander pour 2025. Quant à la 3°, la subvention a consisté à ouvrir les panneaux d’affichage du département sur les abris-bus. Cela était bien venu.
C’est comme cela que je conçois la culture. Ceux qui veulent « créer », « émanciper » qui plus est en heurtant volontairement toute une frange de la population, ne sont pas si généreux. Ils veulent bien être « audacieux », mais en étant tenu à bout de bras par l’argent public, parce que leurs « créations » sont souvent des fours qui sont très loin de s’autofinancer…
Alors, oui un peu moins d’argent public dans les « créations », cela peut conduire les auteurs à s’interroger, ainsi que les financeurs ?