Alors que les Etats généraux du logement en Ile-de-France, organisés le 13 mai dernier, ont une fois de plus fait le constat du déficit de construction en Ile-de-France, le Syndicat national des aménageurs-lotisseurs a présenté le 23 mai dernier une étude sur l’aménagement privé en Ile-de-France.
Il ressort que les mises en chantier en secteurs organisés, que ce soit en ZAC ou en lotissement, sont moins nombreuses en Ile-de-France que sur le reste du territoire : elles représentent 20,8% des constructions en individuel, contre 33,3% sur le reste du territoire.
Dans la région, 11.774 ha de foncier ont été libérés entre 2000 et 2006 pour des opérations de logements. Mais la production de foncier destiné au logement n’a représenté que 16 % du foncier libéré dont 26 % dans le cadre d’une ZAC ou d’un lotissement. La production de logements a légèrement augmenté, mais au profit des maisons individuelles en construction diffuse, ce qui génère de l’étalement urbain selon le Snal.
Le syndicat préconise donc de favoriser les opérations organisées d’aménagement, ce qui implique de relancer la mise à disposition de foncier par une politique volontariste des collectivités locales.
Lors des Etats généraux du logement, il a été proposé à ce sujet de mieux programmer et planifier les programmes de construction, que ce soit dans les SDRIF, les PLH ou les PLU. Un programme d’actions inclus dans le PLH pourrait indiquer pour chaque type d’actions, à quelles catégories d’intervenants incombe sa réalisation.
En matière d’offre foncière, le programme d’action devrait pouvoir préciser le volume (et les réserves foncières nécessaires) qui sera assuré par l’aménagement proprement dit, qu’il soit confié à des acteurs publics ou privés, en complément des capacités en diffus ou en densification réglementaire qui sont plus aléatoires.
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