Retirer de l’affiche une œuvre controversée pour éviter une tempête locale ? Ou tenir bon au nom de la liberté de programmation ? Rares sont les responsables d’équipement culturels qui ne sont pas, un jour, confrontés à un tel dilemme.
L’enjeu n’est pas mince : « La censure, c’est empêcher une œuvre d’arriver à son public », rappelait Agnès Tricoire, avocate et présidente de l’Observatoire de la liberté de création, lors d’un débat sur la liberté de création et de diffusion, organisé aux Biennales internationales du spectacle de Nantes, en janvier. Or, les éclats provoqués par des associations ou des groupes de militants afin d’entraver la représentation d’un spectacle ou d’un concert se sont multipliés ces derniers mois.
« Stop aux intimidations ! » s’insurge le Syndicat des musiques ...
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