La rénovation énergétique est actuellement l’axe principal d’intervention des politiques publiques sur le logement, mais celle-ci vise à lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, pas à adapter les logements aux conséquences du réchauffement climatique, déplore la Cour des comptes dans son rapport 2024. Parmi ces conséquences, on retrouve bien évidemment les pics de chaleur, mais aussi le phénomène de retrait-gonflement des sols argileux, et le risque accru d’inondation.
Seulement 3% de rénovations globales
Ainsi les aides à la rénovation énergétique, qui correspondent principalement au dispositif MaPrimeRenov, sont essentiellement attribuées pour des interventions « monogestes » sur le mode de chauffage, qui n’ont pas d’impact sur le confort d’été. « Les rénovations globales, qui ...
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Gazette des Communes
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