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[OPINION] Végétalisation

« Arbres en ville : une politique à l’épreuve de l’adaptation »

Publié le 11/03/2024 • Par Auteur associé • dans : France, Opinions

arbres
YH
Dans une tribune, Hélène Cruypenninck, adjointe (Horizons) au maire d’Angers, et membre de la présidence de l’association Plante et cité, revient sur les efforts fournis depuis ces quinze dernières années pour améliorer la nature en ville. Elle rappelle cependant une réalité : en ville, la mortalité des arbres est jusqu’à deux fois supérieure à celle observée en forêt.

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Hélène Cruypenninck

Hélène Cruypenninck

adjointe (Horizons) au maire d’Angers, membre de la présidence de l’association Plante et cité

 

Nombre de collectivités et d’acteurs se sont engagés et intensifient leurs efforts pour plus de nature en ville, avec des programmes conséquents de plantations, plaçant l’arbre et ses bienfaits en leur cœur. Ces bonnes volontés se heurtent toutefois à une réalité : en ville, la mortalité des arbres est jusqu’à deux fois supérieure à celle observée en forêt. La raréfaction et la qualité médiocre des sols urbains, ainsi que les volumes aériens et souterrains contraints, sont de longue date des défis de taille pour les plantations en ville. S’ajoutent à cela les conséquences du changement climatique : manque d’eau, fortes températures, augmentation des maladies et ravageurs qui fragilisent les arbres année après année. La mortalité observée est en hausse. Elle y est même deux fois supérieure à celle observée dans les milieux forestiers.

L’âge moyen d’un arbre aux abords de nos rues peine à dépasser le demi-siècle. Nos arbres urbains sont-ils donc condamnés à « vivre vite et mourir jeunes » ? Tests grandeur nature, observations botaniques, analyses de la résistance du végétal sont essentiels pour développer la strate arborée des villes.

Trio « platane, tilleul, érable »

Pendant longtemps, les arbres plantés en milieu urbain ont été d’abord choisis pour leur esthétisme et leur résistance.

Depuis ces quinze dernières années, une diversification s’observe, par exemple au sein des arbres de rue. Cette diversité a doublé entre 2007 et 2019. Le trio de tête « platane, tilleul, érable » cède donc du terrain à d’autres essences, que l’on espère prometteuses dans leur capacité à s’adapter aux conditions climatiques des années à venir.

Cette hétérogénéité végétale est d’ailleurs enclenchée du côté de la production avec une offre aujourd’hui riche de plusieurs milliers d’essences d’arbres, d’arbustes et de plantes grimpantes produites en France. Des démarches et des expérimentations sont en cours pour accompagner les acteurs de l’arbre en ville dans leurs choix, mais également guider les pépiniéristes français dans la nécessaire évolution de leur catalogue de production. Cela sera-t-il suffisant pour garantir la longévité des arbres plantés aujourd’hui, qui contribuent à la canopée de demain ?

Agencements multistrates

La diversification d’essences n’est en effet pas l’unique clé de succès des politiques de plantation d’arbres. Elle doit s’accompagner d’aménagements et de formes paysagères, avec des agencements multi­strates. Quels que soient les choix ­d’essences ou d’aménagements, les propriétaires ­d’espaces fonciers, publics comme privés et particuliers, doivent aujourd’hui, plus qu’hier, relever un défi à facettes multiples : planter et anticiper l’entretien en résolvant ­localement l’équation « eau, qualité des sols, volumes aériens et souterrains disponibles pour le ­développement » avec l’aide des professionnels.

Nous devons faire preuve de patience et d’humilité : face aux inconnues climatiques, il faut expérimenter. C’est un fait, il reste encore ­beaucoup à apprendre des capacités d’adaptation des nombreuses essences végétales que les villes pourraient accueillir demain !

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