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Billet finances

La stratégie budgétaire : un axe de communication bien fragile

Publié le 01/03/2024 • Par Cédric Néau • dans : A la Une finances, Actualité Club finances, Billets finances, France

©Memed ÖZASLAN - stock.adobe.com
L’édito du Club Finances s’intéresse cette semaine à la communication financière. Habitué à être utilisé en back office, le travail du service finance peut aussi servir à communiquer auprès du grand public sur la bonne gestion d’une collectivité. Pour être efficace, il faudrait que ce soit un préambule à une meilleure compréhension de l’action publique locale.

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Les temps changent. Il n’y a encore pas si longtemps, les collectivités ne présentaient leurs comptes et stratégies financières que par obligation et encore, pas toujours de façon détaillée. Le type – car c’était souvent un homme – chargé des finances restait bien dans l’ombre, comme un Richelieu à la soutane noire, toujours aux manettes mais tenu de les manipuler très discrètement. Les élus le considérait au mieux comme un chef de cabinet bis sur lequel ils se reposaient pour les questions techniques, au pire comme un factotum à qui était confiée la tâche de rendre financièrement possible ses engagements, même les plus fous.

Gageons que ces cas de figure n’ont pas totalement disparu, mais depuis une dizaine d’années, sans forcément voir des directeurs – et désormais encore de trop rares directrices – finances avec la marque du bronzage, leur travail et celui accompli par leurs services prennent quand même un peu plus la lumière. La faute aux baisses de dotations, de la montée en puissance de la gestion financière, du contrôle de gestion, du management financier du risque, de la méfiance publique qui exige toujours plus de transparence, etc. Dans un contexte toujours plus incertain, les techniciens financiers montent en visibilité, jusqu’à parfois franchir le cap politique et s’engager électoralement.

Sortir du terrier

Toutefois, la grande majorité des collectivités rechignent encore à se servir des finances pour communiquer et préfèrent faire le dos rond aux attaques médiatiques d’opposants ou de groupes de pression comme les désormais célèbres propriétaires réunis de l’UNPI – Union nationale des propriétaires immobiliers – qui clouent au pilori la première commune votant une hausse de taux de taxe foncière.

Certaines commencent cependant à utiliser ce levier pour faire valoir leur qualité de gestion. C’est le cas par exemple de Montreuil qui n’hésite plus à présenter à la presse « la construction de son architecture budgétaire » en préambule du vote de son budget à la fin du mois de mars. La commune de Levallois, plus connue autrefois pour les largesses financières du couple Balkany et son endettement record, souhaite désormais mettre en valeur son orthodoxie budgétaire et son ingéniosité financière. Elle s’est ainsi félicitée de faire partir des rares bénéficiaires à pouvoir placer ses excédents de trésorerie et de sa politique de désendettement.

Fragile mais pas inutile

Mais les électeurs locaux, qui résument encore souvent la gestion locale à la seule pression fiscale, seront-ils sensibles aux efforts de leur équipe municipale ? Les collectivités qui mettent des moyens pour communiquer sur leur gestion comme Angers a pu le faire sur la transparence de ses coûts sont encore rares tant le rapport temps passé-bénéfice parait faible.

En ces temps de réduction des déficits nationaux, l’exemplarité locale peut toutefois s’avérer utile à distinguer d’abord les torchons nationaux et les serviettes locales. Ensuite, mettre en avant un peu de vertu comptable ne sera pas de trop pour redonner – pourquoi pas – de nouveau confiance en la chose publique et – faisons un rêve – intéresser même les citoyens-contribuables au devenir de la finance publique et locale. Ce n’est qu’au gain électoral qu’il espèrera obtenir qu’un courageux candidat à une élection nationale mettra alors sur son tract de campagne : « Réforme globale de la fiscalité locale ».

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