La principale conclusion de l’accord de Dubaï est d’acter la nécessité de faire une « transition en dehors des énergies fossiles », qu’il s’agisse du charbon, du pétrole et du gaz. Si la formulation retenue ne mentionne pas concrètement une « sortie des énergies fossiles », que refusaient les pays producteurs de pétrole, l’idée reste proche.
Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, il faut s’affranchir des matières fossiles, progressivement, et les substituer par des énergies décarbonées, en triplant les énergies renouvelables et en doublant l’efficacité énergétique d’ici 2030. C’est pour cette raison que certains experts comme le scientifique du GIEC François Gemenne estiment qu’il s’agit d’un « accord historique ».
Un autre enjeu de la COP28 était de voir dans quelle mesure il ...
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