Rezé, commune de l’agglomération nantaise, a signé un partenariat avec Veolia pour évaluer les besoins de la collectivité en termes de système de management environnemental. Ce projet de recherches, qui n’est pas une prestation payante, vise à étudier l’impact de toutes les activités présentes sur le territoire afin de minimiser celles qui sont négatives et optimiser les autres. Le partenariat est signé pour 12 mois reconductibles deux fois par période de six mois.
Les axes de travail concernent : la maîtrise des énergies, la qualité de l’air, la préservation des ressources en eau, l’évaluation des impacts des activités industrielles et des services, les transports, la distribution de l’énergie et de l’eau, la gestion des déchets, l’urbanisme et la santé publique.
Par exemple, si la ville (37.000 habitants) a proscrit l’utilisation de désherbants, il n’en est pas de même pour de nombreux particuliers dans leur jardin. Le projet doit permettre de comprendre pourquoi ces pratiques perdurent et d’impliquer davantage la population en matière de développement durable, souligne le maire, Gilles Retière.
L’élu a été séduit par la démarche avec Veolia après avoir visité, il y a deux ans, un projet d’éco-quartier à Narbonne où le groupe était impliqué. Mais c’est la première convention de ce type signée à l’échelle d’une ville. Disposant de son agenda 21 depuis 2002, Rezé a été en 2008 la troisième ville à recevoir des certificats d’économie d’énergie par le ministère de l’environnement en raison de ses actions sur l’ensemble de ses bâtiments publics, pour un montant de trois millions de kilowattheures.