Il y a enfin un pilote dans l’avion : Thierry Guimbaud a obtenu, ce 6 décembre, le feu vert du Parlement pour devenir président de l’Autorité de régulation des transports. La fin d’un long feuilleton.
Tout démarre en août 2022 lorsque l’ancien député socialiste du Nord Bernard Roman quitte son fauteuil de gendarme des transports. L’Elysée se met en quête de la perle rare.
Le pouvoir croit l’avoir trouvée en la personne de Marc Papinutti. L’homme, qui dirige le cabinet du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires Christophe Béchu connaît très bien la matière. Trop bien.
L’imbroglio Papinutti
Du fait de ses anciennes fonctions, il va être obligé de se « déporter » d’une majorité de dossiers que l’ART aura à traiter. L’enjeu n’est pas mince quand on sait que l’institution intervient dans des domaines aussi stratégiques que les autoroutes, les aéroports ou les cars Macron.
L’exécutif fait machine arrière. Marc Papinutti atterrit finalement à la présidence de la Commission nationale du débat public.
Un spécialiste
Pendant ce temps-là, c’est l’ancien ministre des Collectivités et ex-président LR du Grand Est Philippe Richert qui assure l’intérim à l’ART.
Un imbroglio qui prend fin avec l’arrivée de Thierry Guimbaud. Cet énarque dirige Voies navigables de France depuis 2017. Il connaît le secteur pour avoir oeuvré au ministère des Transports, au Syndicat des transports d’Île-de-France et à Aéroports de Paris.
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