La ville de Sète, dans l’Hérault, veut se retirer de la société d’économie mixte sportive (SEMS) qui gère le club de football professionnel, le FC Sète 34, un cas unique dans le championnat National (correspondant à une troisième division). La ville souhaite trouver un repreneur privé. Elle possède actuellement 80 % des parts de la SEMS. Or, elle a dû, il y a quelques jours, renflouer en urgence le club, dont les dépenses ont dépassé de 400.000 euros le budget prévisionnel de la saison 2007-2008 (établi à 2,4 millions) et qui a enregistré une baisse de 500.000 euros des droits TV.
Le conseil de surveillance de la SEMS a mis le 17 juin un nouveau président à la tête du club pour la saison 2008/2009, Laurent Besson. Le 18, la ville a voté une subvention exceptionnelle à la SEMS de 400 000 euros. Elle a lui aussi versé 417 000 euros en échange d’actifs immobiliers (terrain, vestiaires et salle de réunion) que la ville avait cédé au club de football en 1990 et en 2.000… La valeur de cet immobilier est aujourd’hui estimée à 1,6 million. En contrepartie, le maire de Sète entend diminuer la subvention de fonctionnement annuelle de 100 000 euros par an durant quatre ans.
Finalement, le 26 juin est arrivé une bonne nouvelle pour le FC Sète 34, qui pourra finalement jouer la prochaine saison en National. Il avait été rétrogradé en CFA le 10 juin par la Direction nationale de contrôle de gestion, qui assure le contrôle juridique et financier des clubs affiliés à la Fédération Française de Football. Le 25 juin, une délégation composée du maire, de l’ancien et du nouveau président de la SEMS, a été reçue à Paris. La sanction a été annulée.
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