Eclairer le monde grâce aux végétaux, une idée utopique ? Pourtant, cette innovation semble désormais envisageable grâce à Sophie Hombert, qui a fondé la start-up Aglaé en 2016. L’idée de créer de la luminescence via les plantes est issue de son sujet de mémoire, « La domestication du végétal », rédigé en 2014. Six mois plus tard – et non sans fierté – l’entrepreneuse conçoit la bonne formule magique. Après avoir conquis les événements de Disney, de L’Oréal ou de Chanel, la jeune femme souhaite désormais s’attaquer au marché de l’éclairage public.
Avant que la plante ne s’illumine, il faut lui injecter un sérum nutritif qui n’utilise aucune modification génétique et s’absorbe par les tiges. L’effet se révèle sous une lumière noire et dessine les nervures de la plante sous différentes couleurs. Bien que le produit réagisse avec le végétal, Sophie Hombert promet qu’il n’y a aucune conséquence néfaste sur la faune et la flore. Le sérum se veut « biodégradable dans l’eau et les sols » et « biosourcé », c’est-à-dire imitant ce qui existe déjà dans la nature.
Une vingtaine d’espèces compatibles
De plus, la biotechnologie ne craint pas la saisonnalité : « En hiver, il y aura un peu moins de plantes, mais elles illumineront toujours les villes. Nous nous adaptons aussi au climat.
Aujourd’hui, une vingtaine d’espèces est compatible avec
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