La ville de Lyon et Microsoft ont présenté le bilan de leur partenariat engagé depuis dix-huit mois dans les domaines économique et social. « Les retombées sont très concrètes et très satisfaisantes », ont résumé Gérard Collomb, maire de Lyon, et Eric Boustouller, président de Microsoft France, à propos de cette première qui, depuis, a été déclinée à Nantes, Paris et Lille.
Le volet économique de l’accord Lyon-Microsoft a permis de renforcer le pôle numérique lyonnais avec le soutien technologique et marketing de Microsoft à trois start up du logiciel lyonnais (Prim’X, Kalistick, Dreamap). En outre, le géant mondial a permis l’accès privilégié de ses plateformes de développement aux studios de jeux vidéo lyonnais. Il a aussi créé un concours de jeux vidéo, dont le lauréat, UFO Games, a mis au point un jeu (Petank Party) qui sera commercialisé cet été. Un nouveau concours sera lancé cette année tandis qu’une délégation d’entrepreneurs du logiciel réunis dans Lyon Infocités et Cluster Edit, soutenus respectivement par le Grand Lyon et la région Rhône-Alpes, sera reçu en Californie par Microsoft afin de réfléchir au développement d’une « Silicon Valley » lyonnaise.
Volet social
Le volet social et e-administration a concerné l’accès aux technologies de l’information du plus grand nombre via la bibliothèque municipale de Lyon. Cette dernière, à travers ses espaces numériques dans huit antennes d’arrondissements, a lancé un plan de formation pour 16 animateurs qui ont, à leur tour, formé 1500 personnes dans différents secteurs (recherche d’emploi sur internet, soutien scolaire, apprentissage du français comme 2ème langue, auto-formation, etc). Lyon, MicroSoft et l’Union nationale des Familles de France ont aussi organisé une journée consacrée à la protection des enfants dans l’univers du numérique, qui a notamment été suivi de la création par Microsoft d’un contrôle parental sur Messenger.
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