Vous avez fait de l’intensité des usages une question centrale de votre action. Pour répondre à quels enjeux ?
Nous savons qu’un immeuble de bureaux, par exemple, est exploité à seulement 30 % de son temps sur l’année ; nous sommes à 20 % pour une école. Aujourd’hui, ce gâchis n’est pas acceptable. L’intensité des usages vise à utiliser au mieux nos bâtiments, publics ou privés, mais aussi nos espaces publics. Elle recouvre différentes pratiques, comme la chronotopie – quand plusieurs publics se partagent un même bâtiment à différents moments de la journée ou de la semaine -, ou encore l’urbanisme transitoire. Je pilote un groupe de travail sur cette question dans le cadre de l’Université de la Ville de demain, initiative portée par la Fondation Palladio, qui fait coopérer le ...
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Gazette des Communes
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