La collectivité espère collecter 100 millions d’euros auprès des particuliers, enveloppe destinée à financer les investissements des entreprises régionales (- 250 salariés) qui innovent et recrutent.
D’une durée de 6 ans, ce nouvel emprunt obligataire rapportera 4 %. « Il s’agit de mobiliser l’épargne à bon escient pour aider les entreprises à préparer l’avenir dans un contexte de crise, argue Jacques Auxiette, président du conseil régional. Mieux vaut investir sur des entreprises locales que dans des entreprises du CAC 40 ! »
80 millions d’euros en 2009 – Le premier appel à l’épargne populaire a servi à financer les principaux investissements publics (lycées, trains) : il avait recueilli 80 millions d’euros dont 73 millions provenant des particuliers.
Soulignant qu’elle ne peut pas intervenir directement comme le font par exemple les landers allemands, la région s’appuie sur les partenaires habituels que sont Oséo, la Caisse des dépôts, la Banque européenne d’investissement (BEI) et l’emprunt obligataire pour soutenir l’activité économique aux côtés des banques.
Bouquet d’outils – Et elle recourt à un bouquet d’outils :
- Idée, fonds de co-investissement pour les PME de moins de 50 salariés ;
- Grand Ouest Amorçage, en lien avec la Bretagne, la Basse-Normandie et la Haute-Normandie, pour accompagner les jeunes entreprises innovantes ;
- Pays de la Loire Solidaire pour les sociétés du secteur de l’économie sociale et solidaire ;
- Capital Scop, dispositif d’aide pour la transmission des entreprises dans un cadre coopératif ;
- avances remboursables « offensives », etc.
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