Cet article vous est proposé par Commission Européenne
Participer à un réseau européen pour donner une nouvelle dimension aux projets locaux
Publié le 23/05/2023 • dans : Contenu partenaire
l’Europe, de nombreuses communes ont fait le choix de se rapprocher entre elles. Les raisons qui les y poussent sont nombreuses, qu’il s’agisse de contribuer à rendre l’Europe plus concrète, de mieux comprendre le fonctionnement des institutions, de partager des bonnes pratiques ou encore d’organiser des événements communs. Si elles s’appuient souvent sur les jumelages mis en place entre les villes françaises et allemandes après-guerre, elles disposent aujourd’hui de nombreux outils de mise en réseau portés par l’UE.
S’appuyer sur les jumelages pour rapprocher les peuples
Le programme Citoyenneté, égalité, droits et valeurs (CERV) vient de publier un appel à propositions qui illustre parfaitement les vertus de ces échanges : cet appel – ouvert jusqu’au 20 septembre – est destiné aux projets qui rassemblent un large éventail de personnes issues de villes jumelées, de milieux socio-économiques, de sexes et de pays différents, réunies pour débattre de questions spécifiques à l’agenda politique européen. Le projet engagé promouvra la compréhension mutuelle, l’inclusion et la diversité culturelle, tout en développant des opportunités d’engagement civique des participants.
On s’attend à ce que les projets de jumelage de villes réfléchissent à un nouveau récit pour l’Europe, orienté vers les citoyens, promouvant l’égalité, tourné vers l’avenir et constructif, qui serait plus engageant pour la jeune génération en particulier. Les projets peuvent se fonder sur les résultats de consultations citoyennes et conduire à des débats sur les moyens concrets de créer une Union plus démocratique, de permettre aux citoyens de se réengager dans l’UE et de développer un sentiment plus fort d’appartenance au projet européen.
Échanger les pratiques pour améliorer les projets
D’autres outils européens existent, portés par des programmes thématiques. Urbact, par exemple, s’adresse aux villes. Ce programme de coopération territoriale promeut le développement urbain durable. En les mettant en réseau, Il permet aux villes européennes d’échanger leurs expériences et bonnes pratiques transnationales, de renforcer leurs capacités en matière de développement urbain et de bénéficier d’une expertise thématique. La ville de Caen (Normandie) a bénéficié par exemple d’une aide pour élaborer une stratégie locale de réinvestissement d’un ancien site industriel, sur la base d’une démarche participative. Mouans-Sartoux (Provence-Alpes-Côte d’Azur) a pris de son côté la tête du réseau Biocanteens, dans lequel elle partage son expérience de distribution quotidienne de repas biologiques, locaux et à prix constants. De nombreux partenariats thématiques ou géographiques sont également soutenus par Interreg, qui a permis au fil des ans des rapprochements sur des thèmes aussi variés que la culture dans le Grand est, l’approvisionnement énergétique, le numérique ou la réduction des déchets.
L’engagement des élus locaux au sein d’un réseau dédié
Dans toutes ces initiatives, l’engagement des élus est nécessaire pour lancer et faire vivre ces projets. C’est pourquoi l’Europe leur propose de se réunir au sein du réseau BELC (Bâtir avec les élus locaux). Ce réseau européen d’élus locaux a pour mission de communiquer sur les enjeux de l’Union européenne à travers une collaboration inédite entre le niveau européen et les structures gouvernementales locales. Les élus travaillent de concert à la diffusion d’informations sur les sujets liés à l’UE concernant les électeurs à l’échelon local. BELC renforce leur engagement et encourage les débats sur ces questions et sur l’avenir de l’Europe. Treize élus français sont déjà membres de ce réseau.
Contenu proposé par La Commission européenne