[Reims, Marne, 180 300 hab.] L’autoconsommation collective d’électricité a le vent en poupe. A Reims, par exemple, le bailleur social Plurial Novilia s’est lancé dans une quinzaine d’opérations portant, dans un cas, sur de l’habitat collectif et, dans les autres, sur du pavillon individuel. De son côté, la ville a signé deux conventions avec Enedis allant dans le même sens.
« Ce système est régi par le code de l’énergie, rappelle Alban Kieffer, chef du service “génie climatique et gestion de l’énergie” de la commune. Il lie un ou plusieurs producteurs d’électricité à un ou plusieurs consommateurs situés dans un rayon de 2 kilomètres, ou 20 kilomètres sur dérogation. »
La ville a choisi d’équiper une maison de quartier, un gymnase et deux groupes scolaires en panneaux photovoltaïques. Seuls ces derniers ont adopté le régime de l’autoconsommation collective. Ils seront très prochainement suivis d’un troisième groupe doté d’une installation plus puissante, qui passera de 100 panneaux et 25 kWc à 180 panneaux et 60 kWc. « Cela permettra de rentabiliser plus rapidement l’opération », souligne Alban Kieffer.
Coût du mégawattheure
La collectivité peut espérer un retour sur investissement « en sept ou huit ans, au lieu de dix », en raison de l’augmentation du coût du mégawattheure, selon Frédéric Lajoux, directeur territorial de la Marne d’Enedis.
Le tarif de rachat de l’électricité par EDF est, en outre,
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