Votre collectivité souhaite proposer des missions de Service Civique, mais n’a pas les moyens humains suffisants ou l’ingénierie en interne pour demander un agrément ? Pas de panique, des structures d’intermédiation sont là pour vous aider. Il peut s’agir d’associations locales ou nationales, de Missions Locales, d’intercommunalités ou de départements spécialement agréés au titre du Service Civique pour mettre à disposition des jeunes volontaires. Vous en trouverez la liste sur le site de l’Agence du Service Civique. Cette mise à disposition se formalise par la signature d’une convention tripartite entre le volontaire, la structure agréée et l’organisme d’accueil. À noter que plusieurs collectivités peuvent partager le temps de mission d’un volontaire lorsqu’il est accueilli via une association agréée. Le collectif « RIVAGES » est l’une de ces associations.
Son rôle est de construire des missions avec les collectivités et de les aider à trouver des volontaires, puis d’accompagner les jeunes et la structure d’accueil par un suivi régulier. L’association « Rivages » propose une quinzaine de missions par an dans le Val d’Adour, notamment pour lutter contre l’isolement des personnes âgées et en lien avec l’environnement. Des volontaires ont notamment contribué à rendre le festival Jazz in Marciac plus éco-responsable, d’autres ont fait de la sensibilisation au tri dans les déchèteries de la Communauté de communes Adour Madiran. « Notre objectif est de contribuer à la revitalisation du territoire et d’y garder les jeunes en les aidant à se construire un réseau et en leur permettant de montrer de quoi ils sont capables, pour ensuite qu’ils s’établissent sur place », précise Jérôme Sadoch, directeur de « RIVAGES ».
Pas de compétences en interne
Dans le Vaucluse, Saint-Pierre-de-Vassols (5 agents, 534 hab.) accueille des jeunes en Service Civique via l’association « Insite ». La commune a accueilli deux volontaires extérieurs au territoire dans le cadre d’une mission de Service Civique de six mois. « L’association a écouté notre projet, nous a aidés à rédiger notre annonce, a sélectionné les candidats et rédigé les contrats. Elle assure aussi le suivi des missions », indique Sandrine Raymond la Maire de Saint-Pierre-de-Vassols.
Les jeunes volontaires de Saint-Pierre-de-Vassols ont participé, entre octobre 2021 et avril 2022, au montage d’une exposition photo à partir de la collecte de vieux clichés auprès des anciens du village et des histoires allant avec. Ils avaient également pour mission d’organiser des activités et des événements pour nouer des relations de confiance avec les personnes âgées. Dans un local mis à disposition par la commune, ils ont créé « La fabrique à souvenirs », un lieu pour se rencontrer et échanger, qui existe toujours.
L’expertise des Missions Locales
Les Missions locales peuvent aussi jouer ce rôle d’appui et d’intermédiation. Après avoir accueilli un premier volontaire sur son propre agrément, la commune de Wailly (Pas-de-Calais, 1083 hab.) a ressenti le besoin d’être accompagnée. Elle s’est alors tournée vers la Mission Locale en Pays d’Artois. « Elle nous a aidés sur l’aspect réglementaire, la définition des missions, la communication. La Mission Locale apporte aussi ses retours d’expériences et assure tout le suivi », rapporte Mickaël Audegond, le Maire. Comme les associations, les Missions Locales portent les contrats des volontaires, les accompagnent dans la construction de leur projet d’avenir, gèrent les formations des jeunes et des tuteurs de la collectivité.
La commune de Wailly, elle, a accueilli trois jeunes en 2022 sur trois missions : une en lien avec le numérique, l’autre avec la lecture publique et une troisième en lien avec la pratique sportive et les valeurs de l’Olympisme. « Notre voulions en particulier recréer un évènement sportif fédérateur sur notre territoire », explique Mickaël Audegond. La course nature, organisée en juin 2022, a rassemblé 150 participants et de nombreux bénévoles. Elle sera reconduite en 2023, en lien avec l’engagement des territoires dans la préparation et l’héritage des JO 2024. « Sans cette mission de Service Civique, le montage de cet évènement aurait été beaucoup plus long », assure Mickaël Audegond.
Contenu proposé par L’Agence du Service Civique
Retrouvez les autres contenus de L’Agence du Service Civique : |