Votre collectivité souhaite renforcer la solidarité et la cohésion sur son territoire, rapprocher la collectivité des citoyens et des usagers, bénéficier d’un regard neuf pour proposer de nouveaux services à la population ? Le Service Civique constitue un outil de plus en plus utilisé. Le dispositif, créé en 2010, a déjà séduit plus de 11 000 institutions publiques et associations, qui ont permis à plus de 600 000 jeunes volontaires de 16 à 25 ans (30 ans en situation de handicap) de s’engager pour des missions d’intérêt général. Vous hésitez encore ? Alors, levons quelques idées reçues…
Idée reçue n° 1 : les démarches administratives sont trop lourdes
L’Agence du Service Civique est à même de vous conseiller et de vous apporter un appui administratif et technique à toutes les étapes, via son réseau de référents départementaux et régionaux. Ensemble, vous choisissez si vous préférez demander un agrément de Service Civique, ou si vous souhaitez passer par une autre collectivité ou une association déjà agréée qui mettra un/des jeune(s) à votre disposition.
Un agrément permet à une collectivité d’accueillir directement et d’accompagner des volontaires dans ses services et équipements, voire auprès de ses partenaires publics. Cette demande peut être déposée en ligne.
Vous pouvez également choisir d’accueillir des volontaires proposés par une collectivité ou une association déjà agréée pour simplifier les démarches administratives, bénéficier d’un accompagnement renforcé dans l’accueil de volontaires et disposer de co-tuteurs pour accompagner les jeunes. Plusieurs collectivités peuvent partager le temps de mission d’un volontaire lorsqu’il est accueilli via un organisme agréé.
Dans tous les cas, vous aurez à identifier des missions d’intérêt général à confier aux jeunes dans vos directions et des agents volontaires chargés d’assurer leur tutorat.
Dès que vous obtenez votre agrément, ou signez une convention avec un organisme partenaire, vous pouvez diffuser votre offre de mission sur le site de l’Agence du Service Civique, où figurent toutes les annonces en France. Puis recruter des jeunes et les accueillir dans votre collectivité.
Des outils d’accompagnement, à chaque étape, sont disponibles sur le site de l’Agence du Service Civique. Des ateliers et formations sont également proposés aux organismes d’accueil de volontaires sur chaque aspect, à commencer par le module « S’informer sur le Service Civique ». Toutes les informations sur ces sessions sont disponibles ici.
Et votre référent départemental de Service Civique se tient à votre disposition pour vous conseiller.
Idée reçue n° 2 : nous n’avons pas d’agent formé pour devenir tuteur
Le tuteur est le réfèrent principal du jeune. Il le suit et l’accompagne tout au long de sa mission et pour son projet d’avenir. Pour l’aider à endosser sa fonction, il bénéficie d’une formation d’une journée organisée gratuitement par l’Agence du Service Civique, sur l’ensemble du territoire. D’autres modules complémentaires facultatifs lui sont ensuite proposés. Un tuteur peut accompagner un ou plusieurs volontaires. Il est possible que l’accompagnement des jeunes à l’après Service Civique soit assuré par un autre agent ou élu de la collectivité, tel que le service RH. L’accueil par l’intermédiaire d’une collectivité ou d’une association déjà agréée est un moyen de disposer de l’appui de co-tuteurs.
Idée reçue n° 3 : je ne sais pas quelle mission confier aux jeunes
Les actions confiées aux volontaires en Service Civique sont des missions d’intérêt général, majoritairement au contact direct de la population ou des usagers. Les jeunes vont contribuer à amplifier des actions menées par votre collectivité, à en expérimenter de nouvelles, et à aller à la rencontre de nouveaux publics ou de publics isolés. Distinctes des activités exercées au quotidien par les agents, les personnels en contrats aidés et les stagiaires, les missions peuvent viser à créer du lien social dans les quartiers ou les villages, à développer les solidarités intergénérationnelles, à faciliter l’accès à la culture et au sport, à lutter contre la fracture numérique, à protéger l’environnement et encourager les écogestes tels que le tri des déchets ou les économies d’énergie, à promouvoir les échanges européens… Vous trouverez de nombreux exemples de missions en collectivités ici.
Idée reçue n° 4 : le Service Civique n’est pas fait pour les petites collectivités
La très grande majorité des volontaires en Service Civique accueillis dans des collectivités le sont dans des communes (74 %), puis dans des intercommunalités (14 %) et dans des Départements (12 %). Si tous les profils de collectivités sont représentés, près de 1400 communes et intercommunalités de moins de 3500 habitants ont déjà accueilli des volontaires avec un agrément de Service Civique, tandis que 1100 autres comptant entre 3500 et 10 000 habitants en ont fait de même. Vous trouverez des exemples de petites collectivités développant de nouveaux projets pour leur population grâce aux volontaires ici.
Idée reçue n° 5 : ma collectivité n’a pas les ressources financières
Le jeune reçoit une indemnité de 600,94 € par mois dont 81 % sont pris en charge par l’État. La collectivité n’a donc à débourser que 111,45 € par mois pendant la durée de la mission qui peut aller de 6 à 12 mois. En complément, l’État prend intégralement en charge la protection sociale complète des volontaires et finance une formation civique et citoyenne pour les jeunes sur 3 jours, incluant une formation aux premiers secours (PSC1).
Pour en savoir plus sur le Service Civique et lancer le dispositif dans votre collectivité, rendez-vous ici.
Le volontariat à l’échelle européenne
L’Agence du Service Civique met aussi en œuvre depuis 2016 la déclinaison française des volets Jeunesse & Sport du programme européen Erasmus+ et du Corps européen de solidarité. Ces programmes de l’Union européenne offrent aux jeunes une première expérience de mobilité en Europe, que ce soit en groupe à travers un échange Erasmus+ ou dans le cadre d’une mission de volontariat, de solidarité ou humanitaire avec le Corps européen de solidarité. Ces dispositifs sont notamment l’occasion pour les collectivités de créer des liens avec des acteurs locaux d’autres pays européens. |
Contenu proposé par L’Agence du Service Civique