Maïté Ferdinand a exercé divers métiers dans l’administratif et le commercial, toujours avec la reconnaissance de la qualité de travailleuse handicapée. « La position statique debout prolongée m’est problématique. A la suite de mon dépôt de dossier à la maison départementale des personnes handicapées, j’ai reçu une carte mobilité inclusion , censée me permettre d’avoir une priorité dans les files d’attente », explique-t-elle.
Sauf que, comme chez près de 80 % des personnes concernées, son handicap est invisible. « Les gens me détaillent de la tête aux pieds, se montrent suspicieux et se demandent pourquoi je veux passer devant eux », décrit-elle. Elle a l’impression de quémander son droit de passage prioritaire, ce qui l’épuise psychologiquement. Elle finit par ne plus sortir sa ...
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Gazette des Communes, Club Santé Social