C’était le slogan-phare des années 1970. Le cri de ralliement pour stopper l’exode rural. Par un étrange cheminement de l’histoire, « Vivre et travailler au pays » est en passe de devenir la revendication numéro 1 sur la côte Atlantique. Les natifs ne parviennent en effet plus à faire leur vie sur leurs terres.
Au Pays Basque, le grand confinement du printemps 2020 a mis le feu aux poudres. Les citadins en manque d’air iodé ont fait grimper les prix de l’immobilier de 30 à 40 % sur un marché déjà en surchauffe. En Bretagne aussi, le m2 atteint des pics inégalés. 330 000 logements y sont vides neuf mois sur douze, selon le collectif « Un logement pour tou.te.s »
Dans toutes les communes du littoral, la proportion de résidents secondaires monte en flèche, obligeant des municipalités à fermer ...
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Gazette des Communes
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