[CA pays de Montbéliard agglomération, Doubs, 73 communes, 140 000 hab.] Un recensement réalisé en 2018 a permis d’identifier plus 130 hectares de friches industrielles disséminées dans le nord de la Franche-Comté, entre Belfort et Montbéliard. C’est énorme alors que, pour tenir l’objectif de zéro artificialisation nette des sols, les élus lorgnent le foncier disponible qui leur permettra de répondre à la pression foncière. Mais comment les réinvestir ? « Les techniques de dépollution par excavation coûtent très cher », explique Laurence Crédeville, directrice de l’enseignement supérieur et de la recherche à pays de Montbéliard agglomération. L’interco, engagée dans un vaste programme de « transformation d’un territoire industriel » financé par le programme France 2030 – Territoires d’innovation, a saisi l’opportunité des financements de l’Etat pour explorer des méthodes alternatives qui seraient moins coûteuses. Elle savait en outre pouvoir compter sur le laboratoire Chrono-environnement qui, à l’université de Franche-Comté, « a axé un pan de ses recherches sur la gestion des pollutions du sol par les plantes ».
Données géoréférencées
La collaboration, initiée en 2021, a démarré avec la mobilisation des agences d’urbanisme de Montbéliard et de Belfort qui ont élaboré une méthode pour identifier et qualifier les sites pollués dans une base de données géoréférencée.
Sur la centaine de sites industriels pollués recensés,
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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