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[Opinion] Fiscalité

Quelle régulation des finances communales après la suppression de la taxe d’habitation ?

Publié le 04/11/2022 • Par Auteur associé • dans : A la Une finances, Actualité Club finances, Billets finances, France, Opinions

Avis d'impôt taxe d'habitation, France
HJBC - Adobe Stock
Olivier Wolf, le DGS de la ville de Clichy-sous-Bois, tente dans une tribune relative aux conséquences de la suppression de la taxe d'habitation d'inviter, dans le prolongement du dernier rapport de la Cour des comptes, à un scénario doux de reconstitution d'une fiscalité communale citoyenne.

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Olivier Wolf

administrateur territorial, dgs de commune

La décentralisation à la française a consacré, au début des années 80, une régulation des finances locales centrée sur la double responsabilisation des électeurs et leurs représentants. En théorie, le désagrément directement infligé par l’impôt, associé à l’existence d’une concurrence par comparaison, conduit à un optimum entre la désutilité du prélèvement individuel et l’utilité du financement collectif résultant de l’arbitrage des électeurs qui en veulent pour leur argent et des élus soucieux de leur réélection.

Décomposition d’un modèle

Ce modèle vertueux s’est progressivement décomposé jusqu’à la suppression sèche du dernier impôt faisant contribuer l’ensemble des résidents aux charges communes et garantissant une autonomie de décision aux exécutifs locaux. Le basculement vers une conception intégrée des finances publiques, souhaitée de longue date par Bercy, constitue pourtant une victoire à la Pyrrhus car la pression de la dépense est désormais transférée sur la fiscalité nationale. Surtout cette recentralisation encourage l’irresponsabilité politique et citoyenne, ne laissant derrière elle que la surenchère des « gens » et des élus coalisés contre la surdité d’en haut (les élites, l’Europe) face aux » vrais besoins ». Qui peut imaginer qu’il sorte de ce risque populiste une rationalité des arbitrages ?

Le récent désaveux du gouvernement à l’assemblée nationale sur les finances locales (aide à l’énergie dans le projet de loi de finances rectificative par exemple) est un exemple parfait de cette régulation aléatoire désormais régie par le rapport de force et fluctuant au gré des circonstances politiciennes. La fin du cumul des mandats devait permettre la défense d’un intérêt générale local. La majorité relative résultant des dernières élections législatives a, au contraire, renforcé les conservatismes locaux comme le montre le report de l’actualisation des bases des locaux professionnels faisant craindre la répétition de l’immobilisme qui a conduit, durant 40 ans, au découplage progressif entre la référence indiciaire et la valeur de marché.

Un rapport récent de la Cour des comptes esquisse plusieurs scénarii d’évolution pour le financement des collectivités locales. Dès lors que la cause de l’autonomie fiscale apparait désespérée pour les Départements et les Régions, la haute juridiction propose de concentrer la fiscalité locale sur le bloc communal, les autres composantes étant financées par impôts transférés ou dotations.

Un nouvel impôt résidentiel est irréaliste

S’il apparait irréaliste en l’état d’imaginer un nouvel impôt citoyen concernant tous les résidents, il est peut-être envisageable de suggérer (1) un cheminement constructif du côté de la taxe foncière des communes. Après avoir séparé la détermination de la part professionnelle du vote portant sur celle des ménages, car ne portant pas le même contenu de démocratie fiscale, il serait concevable que cette taxe foncière ménage redevienne le support, une fois les valeurs locatives rénovées, d’un authentique impôt communal politiquement responsable.

A l’instar de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, on pourrait commencer très vite par proposer une information vers l’occupant du montant que paye son propriétaire bailleur afin que le locataire ne soit pas hors-jeu, sans exclure par la suite une redistribution de tout ou partie des futures augmentations qui apparaissent inévitables dans le nouveau contexte inflationniste. Ainsi renaitrait doucement l’impôt local, entendu comme contrepartie du service public, à la fois citoyen et adossé aux réalités tant économiques que territoriales.

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Note 01 Voir pour plus de détail Revue Gestion & Finances publiques n°2-2020 Retour au texte

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Quelle régulation des finances communales après la suppression de la taxe d’habitation ?

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HERMES

04/11/2022 03h05

Félicitations M. Wolf pour votre introduction dont les termes sont très forts et pour partie exacts.

Mais cela se gâte très rapidement avec quelques erreurs. Tout d’abord, il n’a pas été mis fin au cumul des mandats.

Un député, tout comme un sénateur ou un député européen peut détenir un mandat territorial pourvu qu’il n’exerce pas de fonction exécutive; ce qui est loin d’être identique.
Puis sur les territoires, les élus ont le droit de cumuler les fonctions; même exécutives. Je connais des personnes étant maire, président d’une communauté d’agglomération et de structures rattachées ainsi que conseiller général. Il va sans dire que ce cumul permet le cumul des indemnités avec des revenus nets déclarés (pour l’un) à environ 90.000 € annuels.

Quant à donner plus de droits pour augmenter les taxes foncières, je suis totalement contre. Comme vous le savez, avec l’automne, les feuilles tombent dont celles concernant la taxe foncière!
Je viens de recevoir la mienne pour un montant d’un peu plus de 3.300 € (non, je n’habite ni une maison prestigieuse, ni un château – mais une simple demeure d’environ 180 m2 avec un jardin de 2.300 m2).
La base de taxation pour le foncier bâti est de 3.700 € (donc les taux cumulés sont proches de 80%). Pour le foncier non bâti, c’est encore mieux: la base est de 20 € et la somme à payer de 54 €.
Il faut bien sûr y ajouter les frais de gestion pour le compte de l’Etat.

Ne trouvez-vous pas que ce prélèvement est largement suffisant?

En tant que bailleur, j’ai aussi un exemple dans une autre commune où, une fois la TFFB, la CSG et l’impôt sur le revenu (au taux marginal de 30%), il me reste un peu moins de 20% du loyer… sur lequel il faut encore soutirer les frais de copropriété.

Quant à informer le locataire de la taxe foncière payée par son propriétaire pour rendre aux élus leur légitimité sur la TF, quelle belle plaisanterie!
Présentez-moi un seul locataire qui apprécierait cette information.

Soyons sérieux. Aujourd’hui, ceux qui contribuent directement aux charges des collectivités locales sont excédés par l’évolution des prélèvements (TFFB, TFFNB, diverses taxes à la construction…). Ils n’en peuvent plus avec d’un côté une diminution continuelle de leur pouvoir d’achat par une stagnation de leurs revenus (ils évoluent moins vite que l’inflation) et de l’autre des prélèvements obligatoires dont les montants grimpent jusqu’au ciel!

Il y a par contre une notion de bon sens que vous n’avez pas évoquée qui permettrait à l’ensemble de la population de comprendre qu’on ne peut pas tout demander: informer les citoyens que les collectivités sont aussi financées par l’Etat. Dire aussi que les recettes de l’Etat comprennent bien sûr l’impôt sur le revenu (payé par moins de 44% de la population, ce qui n’a plus de sens mais mis progressivement en place depuis plus de quarante ans), mais aussi par la TVA que tout le monde paye!

Cela s’appelle l’éducation… à ne pas confondre avec ce qui se fait dans certains pays!

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