Electrolux, Arthur-Martin, Porcher… : une à une, les usines-phares des Ardennes ont mis la clef sous la porte. Un méga-plan social qui a entraîné la fermeture d’une litanie de commerces et la réduction, à la portion congrue, des services publics.
Entamée au croisement des années 1980 et 1990, la refonte de la carte militaire a achevé de jeter une chape de plomb sur ces terres. Cette désespérance a amené, en 2000, les ouvriers licenciés de Cellatex à Givet à envisager le pire : déverser des tonnes de produits chimiques dans la Meuse voisine et faire exploser leurs ateliers. Une action qui, heureusement, a tourné court.
Mais, depuis, les Ardennes ont eu droit à leur lot d’avanies. Ainsi, à Revin, la relance en 2020 des cycles Mercier sur l’ancien site Porcher (en photo), d’abord ...
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Gazette des Communes