Peu satisfait de l’université d’Orléans le conseil général du Loiret a lancé une action, le 11 septembre, pour attirer de grandes écoles parisiennes ou créer de nouvelles écoles d’ingénieurs. «C’est une petite université qui a plutôt tendance à régresser estime Eric Doligé, président (UMP) du conseil général, il faut inverser la tendance».
Avec 14.000 étudiants, y compris avec les antennes de Chartres, Bourges et Châteauroux, la démographie universitaire n’est plus à la hausse à Orléans : de nombreux jeunes se laissent ainsi séduire par le tissu universitaire parisien tandis que le département accuse un déficit de 2.500 étudiants par rapport à la moyenne nationale. Le conseil général est également inquiet du cloisonnement de l’université et de son manque d’ouverture sur les centres de recherches présents dans la ville.
C’est pourquoi il a décidé d’engager une «démarche volontariste et pro-active» pour attirer dans le Loiret des établissements d’enseignement supérieur «à rayonnement national, voire international». Un chargé de mission a été nommé dans les services tandis qu’une étude a été commandée à un cabinet spécialisé afin de prospecter les grandes écoles parisiennes. Le conseil général voudrait notamment persuader Sciences-Po d’ouvrir une antenne à Orléans et à pour cela fait une offre de rachat d’un vaste bâtiment situé en face de la gare, en plein centre ville d’Orléans.
Ce plan doit en particulier «diversifier et dynamiser l’offre d’enseignement supérieur sur le territoire du Loiret» tout en améliorant «le rayonnement global du territoire». Un premier succès pourrait être enregistré avec la création d’une grande école de géologie par le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières).
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