Cet article vous est proposé par La Commission Européenne
L’Europe, partenaire de la sécurité des villes
Publié le 28/06/2022 • dans : Contenu partenaire
Depuis 2016, l’Europe a déployé de nombreux outils pour aider les communes à se protéger des attentats et à lutter contre la radicalisation. Cette année-là, 86 personnes avaient été tuées alors qu’elles venaient assister depuis la Promenade des Anglais au feu d’artifice du 14 juillet tiré à Nice. À la suite de ce drame, la ville a demandé le soutien de l’Union européenne pour accompagner les collectivités qui le souhaitent sur ces sujets. Face à la multiplication de ces situations, des programmes de financement européens dédiés ont été rapidement mis au point.
Un Fonds pour la sécurité intérieure, accessible aux collectivités, permet ainsi de soutenir un large éventail d’actions : acquisition de systèmes d’information, mise en réseau et développement des connaissances et des moyens de lutte contre les menaces, éducation et formation des polices et des agents administratifs, etc.
Nice sécurise la Prom’ avec le soutien de l’Europe
C’est dans ce cadre que Nice et ses partenaires ont obtenu 3,2 millions d’euros du Fonds européen de sécurité intérieure pour mener des exercices conjoints entre les polices municipales, afin de renforcer leurs capacités d’intervention, mais également pour investir dans des équipements de pointe et sécuriser davantage ses espaces publics (bornes profondes, câbles de protection contre les intrusions, contrôle d’accès à distance).
La ville a également rejoint le projet Practicies (Partenariat contre la radicalisation violente dans les villes), ce qui a permis à Nice de s’entourer d’autorités locales européennes et de chercheurs sous l’égide du Forum européen pour la sécurité urbaine (Efus), afin d’identifier les besoins et d’apporter les meilleures solutions. Grâce à un partenariat rassemblant chercheurs, experts dans l’accompagnement des personnes radicalisées, sociologues, associations publiques, techniciens municipaux et policiers, le projet a permis de construire des outils innovants adaptés aux besoins des utilisateurs et adaptables aux contextes spécifiques des villes et des régions. Les villes disposent ainsi d’une boite à outils, accessible à tous. Ce projet sur trois ans, bouclé en 2020, a bénéficié d’un budget de près de 3,5 millions d’euros du programme de recherche Horizon 2020.
Ces projets ont enfin permis au consortium IcARUS associant villes et polices de bénéficier d’un nouveau financement de plus de 5 millions d’euros du programme Horizon 2020 pour poursuivre leurs études sur la sécurité urbaine jusqu’en 2024.
Les agents toulousains visitent leurs homologues
Toulouse s’est également lancé en 2020 dans un projet européen financé par le Fonds pour la sécurité intérieure pour mieux appréhender la question de la radicalisation. Il doit lui permettre de mettre en place une cellule d’observation et d’accompagnement des radicalités, de développer des outils de lutte contre les radicalités dans le champ d’action de la prévention spécialisée et d’élaborer des plans d’action et de formation pour piloter la gestion des flux migratoires et des conflits identitaires associés. Le projet permet d’organiser de nombreuses réunions de mises en commun des solutions adoptées par les villes et d’organiser des visites de terrain, très formatrices pour les équipes en charge de ces sujets.
Apprendre de l’expérience des autres
Au delà des aides financière, la Commission européenne a lancé un réseau de sensibilisation à la radicalisation (RSR), qui réunit plus de 6 000 professionnels de toute l’Europe (enseignants, policiers, personnel pénitentiaire, etc.), et encourage l’échange de bonnes pratiques. L’objectif est notamment de mieux comprendre la vulnérabilité de certains individus et les moyens de les protéger.
Contenu proposé par La Commission européenne