Comment analysez-vous le retour de l’humain dans la politique de la ville ?
Dans les quartiers paupérisés, un accompagnement de proximité s’est toujours imposé. Mais pendant longtemps, ces forces de terrain ont été disparates et faibles, reléguées à de petits contrats précaires, alors que davantage de moyens étaient mis sur la rénovation urbaine.
Aujourd’hui, avec les difficultés qui s’accroissent et s’enkystent, avec le tout-numérique qui replace au centre l’accès aux droits, il y a un gros retour en grâce du terrain : les équipes d’ingénierie ont toujours étés présentes, mais on a pris conscience qu’il faut être davantage sur l’action. On voit aussi apparaître de nouveaux acteurs, s’associant les uns aux autres et inscrits dans des logiques de projet, avec de nouvelles formes d’action ...
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Gazette des Communes
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