Postée le 20 février, la vidéo du numéro 1 de l’Association des maires de France, David Lisnard, a fait le buzz sur les réseaux sociaux. Tout en réaffirmant son appui à la candidate de son parti, Valérie Pécresse, le premier magistrat LR de Cannes y annonce qu’il parraine le candidat dont il se sent « le plus éloigné ». Un postulant dont il combat « ardemment les convictions, les idées et les valeurs » : le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon.
Une manière de montrer que « parrainage ne vaut pas soutien ». « Si trois des principaux candidats à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen et Eric Zemmour ne pouvaient pas se présenter, ce serait une atteinte grave à la démocratie. Nous pourrions même avoir des expressions de violence », met en garde le président de l’AMF.
Appel aux élus
Et David Lisnard de lancer un appel à l’ensemble des élus pour que tous les « candidats représentatifs puissent concourir ». « C’est une question de responsabilité, d’unité civique et d’esprit républicain », dit-il.
Parce que la candidate que je soutiens est lotie, par esprit républicain, souci civique, exigence démocratique, aussi pour que les démagogues ne jouent pas les victimes, enfin pour enlever de la pression (injuste) sur les maires et démontrer que «parrainage ne vaut pas soutien» : pic.twitter.com/5bGnNsrMbd
— David Lisnard (@davidlisnard) February 20, 2022
Pour David Lisnard, les règles doivent changer. « Plusieurs pistes ont été évoquées, comme la possibilité pour les maires d’accorder deux parrainages, l’un de soutien, l’autre dit “républicain”, comme Jacques Pélissard l’avait proposé en 2012, ou encore l’ouverture à des parrainages citoyens, comme l’ont proposé les commissions Balladur et Jospin, ce qui à titre personnel recueille mon agrément », indiquait-il dans un communiqué de l’Association des maires de France, le 6 janvier dernier.
Thèmes abordés