« Eau, alimentation, déchets, énergie : pour tout, nous sommes dépendants du continent », reconnaît Bruno Noury, maire de L’Ile-d’Yeu. Distante de 25 kilomètres du continent, l’île est alimentée par des tuyaux sous-marins pour l’eau et l’électricité, alors que la nourriture arrive par bateau, ce dernier repartant avec les déchets des insulaires.
Sans une logique de solidarité, la facture exploserait pour la commune et ses habitants : grâce à la péréquation, l’électricité ne coûte pas plus cher ici qu’ailleurs en France ; pour l’eau et les déchets, la collectivité bénéficie d’un partage des coûts avec les autres communes vendéennes, réunies dans deux syndicats de taille départementale (Vendée Eau et Trival pour les déchets).
Sobriété à tous les étages
Cette solidarité oblige à ...
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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