Cette démarche doit conduire à la création en 2015 d’un campus universitaire sur le site actuel de l’institut universitaire de formation des maîtres (IUFM), qui accueille depuis la rentrée deux masters 1, respectivement sur les métiers de l’Art et le patrimoine.
Ouvertes par l’université de Toulouse II – Le Mirail, les deux formations seront suivies en septembre 2012 de deux masters 2.
A terme, le chef-lieu du département du Lot espère accueillir près de 300 étudiants.
« L’enseignement universitaire est un facteur d’attractivité considérable pour un territoire. Cela peut également apporter un plus à l’enseignement supérieur. Nous allons choyer les 25 étudiants attendus au départ dans les 2 masters et apporter un plus en termes de soutien à l’habitat, d’animations », souligne Jean-Marc Vayssouze-Faure, maire (PS) de Cahors et président de la communauté de communes du Grand Cahors.
De 3,5 à 5 millions d’euros – Outre le soutien à l’élaboration du projet de site universitaire, évalué entre 3,5 et 5 millions d’euros, la prise de compétences comprend :
- la création d’un syndicat mixte ouvert composé de la CC et du conseil général du Lot, déjà propriétaire du bâtiment accueillant les étudiants actuels et à venir. Il sera chargé de développer le site ainsi que de nouvelles formations post-bac ;
- l’accompagnement de la vie étudiante ;
- la participation financière en matière de fonctionnement et d’investissement pour l’accueil de nouvelles formations.
Si l’objectif des 300 étudiants est atteint, les collectivités devront doubler la participation actuelle de 130 000 euros par an du conseil général du Lot au fonctionnement de l’actuel IUFM.
« Si nous avons proposé le patrimoine, ce n’est pas un hasard. Les étudiants vont pouvoir travailler sur le secteur sauvegardé de Cahors, en phase de révision de son règlement. Par ailleurs, le conseil général du Lot a été la seule collectivité à expérimenter la gestion déléguée des crédits de l’Etat pour le patrimoine », ajoute l’édile.
Schéma régional d’enseignement supérieur et de recherche – La création du campus universitaire de Cahors va dans le sens du schéma régional d’enseignement supérieur et de recherche du conseil régional de Midi-Pyrénées.
Adopté en juin 2011, il vise notamment à conforter les sites universitaires secondaires de formation supérieur pour désengorger Toulouse.
L’université de Toulouse II-Le Mirail veut également créer une antenne délocalisée dans chacun des 8 départements de Midi-Pyrénées. Cette politique se base sur les taux de réussite plus élevés et le nombre d’étudiants boursiers plus importants dans les sites secondaires.
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