Ces nouvelles fréquences permettront des débits pour les mobiles allant jusqu’à plus de 100 mégabits par seconde, soit pratiquement les mêmes capacités que l’on a chez soi depuis sa ligne fixe internet très haut débit.
La plate-forme, la première de ce genre et baptisée « ImaginLab », « va couvrir une grande partie de la ville, le port de Brest, ainsi qu’une zone d’une dizaine de kilomètres en mer », est-il indiqué dans le communiqué.
« Elle offrira de nouveaux services à très haut débit mobile » tels :
- le stockage de photos, vidéos et musique,
- la visiophonie mobile,
- la géolocalisation,
- la télévision haute-définition mobile
- les jeux en réseau.
Enchères qui ont rapportées 936 millions d’euros à l’Etat – Cent utilisateurs seront sélectionnés « à partir d’aujourd’hui » pour tester cette plate-forme, précise-t-on.
ImaginLab bénéficie d’un soutien du gouvernement à hauteur de 3 millions d’euros.
« Cette expérimentation à grande échelle va permettre de tester les nouvelles applications du très haut débit mobile, préalablement au lancement commercial de la 4G en 2012, et de positionner les entreprises françaises sur les nouvelles offres de service du très haut débit mobile », souligne le ministère.
Les opérateurs Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free ont décroché fin septembre leur licence pour exploiter des fréquences 4G situées sur la bande 2,6MHz, à l’issue d’enchères qui ont rapporté à l’Etat 936 millions d’euros.
Quid de l’impact des antennes 4G sur les riverains ? – Un second round de candidatures, prévu pour le 15 décembre 2011, proposera des lots de fréquences « basses », à 800 MHz, plus adaptées aux zones rurales, pour un montant plancher de 1,8 milliard d’euros.
La diminution de l’exposition aux ondes électromagnétiques émises par les antennes relais de téléphonie mobile est un enjeu majeur aux yeux des administrés. François Brottes, député de l’Isère, avait remis son rapport sur le sujet le 30 août 2011. Au titre des recommandations émises concernant le volet « exposition aux ondes », il préconise de « maintenir à niveau l’outil de simulation et engager des travaux de simulation de l’impact d’antennes 4G ».
Dans le communiqué du ministère, cet aspect sanitaire et exposition aux ondes de la population riveraine est complètement occulté.
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