[Hauts-de-France, 6 millions d’hab.] Développé dans les Hauts-de-France depuis 2018, le dispositif « Adopte une start-up », vise à favoriser « le déploiement de solutions innovantes et éprouvées dans les collectivités et à permettre aux start-up régionales d’accéder au marché des collectivités pour se développer », expose Guillaume Delbar, conseiller régional et vice-président jusqu’au 1er juillet 2021 du conseil régional.
« Il s’agit d’un cercle que l’on veut rendre vertueux », ajoute-t-il. Il faut donc, d’une part, rassurer les collectivités qui ont besoin de pouvoir compter sur des prestataires et des services innovants ayant fait leurs preuves (80 % des start-up ne dépassent pas trois ans d’existence) et, d’autre part, booster le développement de ces jeunes entreprises en les aidant à gagner la confiance des collectivités. Les deux dynamiques sont censées s’autoentraîner.
Marché public potentiel
Le dispositif a reposé, au départ, sur le label « Adopte une start-up », conçu par l’agence HDFID financée à 50 % par la région et à 50 % par le Feder. Entre 2018 et 2020, elle a labellisé quelque 42 start-up des secteurs de la santé, de l’environnement, de la mobilité et de l’inclusion sociale, entre autres. « En amont, l’agence a vérifié trois critères : que la solution correspondait à un marché public potentiel, qu’elle était innovante et mature et que la structure était solide », explique Antoine Macret, son directeur.
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