Le projet de loi de finances pour 2012 présenté au même moment a confirmé la tendance à la baisse année après année des aides à la pierre – 450 millions prévu pour 2012 contre 500 millions en 2011.
Les débats ont donc logiquement tourné autour des finances – alors que tous les bailleurs de fonds du logement social : prêts de la caisse des dépôts, subventions de l’Etat et des collectivités locales, fonds propres des bailleurs – sont plus ou moins sur la sellette.
Pour Thierry Bert, le délégué général de l’Union, « le système doit reposer sur des financements à long terme, et les bailleurs sociaux doivent faire bloc pour obtenir une baisse des coûts de la construction. L’accumulation des normes est aussi une cause importante de surcoût ».
Le sénateur UMP Philippe Dallier, invité à la tribune, n’a pas hésité à réclamer une régulation des loyers, pour contrôler en amont le coût du foncier. « Il va aussi falloir se poser la question des aides publiques, et de leur influence sur la flambée des prix de l’immobilier ».
Tous s’accordent à vouloir conserver le modèle français de logement social, alors que la Grande–Bretagne vient d’abandonner son modèle de subventions publiques, et de permettre une dérégulation des loyers.
La visite des potentiels candidats à la présidentielle – Martine Aubry, François Hollande, François Bayrou – démontre que le logement est devenu en une dizaine d’années un thème central de la campagne présidentielle, pour lequel les attentes seront fortes.
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