De nombreux élus de la Haute Vallée de l’Aude ont participé le 20 octobre 2008 à Alet-les-Bains (480 habitants), près de Limoux, à une manifestation de soutien au projet industriel des Eaux d’Alet. Car le tribunal administratif de Montpellier vient de suspendre le chantier de la nouvelle usine d’embouteillage, qui doit se déplacer de l’autre côté du fleuve Aude. L’association Avenir d’Alet demande l’annulation du permis de construire en raison de la présence de 17 monuments classés dans un périmètre de 500 mètres. Le jugement sur le fond est attendu prochainement.
Déjà, le 17 octobre, le maire, les présidents des communautés de communes du Limouxin et du Saint-Hilairois, et du Pays de Couiza, le député-maire de Limoux Jean-Paul Dupré, des élus du conseil régional Languedoc-Roussillon et du conseil général de l’Aude avaient participé à une réunion de soutien aux salariés de l’usine des Eaux d’Alet. L’entreprise emploie 15 salariés et la nouvelle usine créerait 15 emplois. La région doit verser une subvention de 320.000 euros pour le projet lors de sa commission permanente du 31 octobre.
La mobilisation locale s’explique par le fait que l’usine d’embouteillage est l’un des rares sites industriels survivants de la Haute vallée de l’Aude. De son côté, le préfet de l’Aude, rassurant, rappelle l’avis conforme de l’architecte des bâtiments de France.
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