L’alerte a été lancée depuis Marseille dès le mois de juin, par Guilda Chahverdi et Agnès Devictor, respectivement commissaire et conseillère scientifique de l’exposition « Kharmohra – l’Afghanistan au risque de l’art », qui avait eu lieu au Mucem (Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée) de novembre 2019 à mars 2020. Toutes deux avaient été contactées par les artistes exposés, très inquiets par le départ, fin mai, d’une partie du personnel de l’Ambassade France à Kaboul. Début juillet, Le Mucem et une vingtaine d’institutions et lieux culturels de la région, lançaient une cagnotte destinée à financer les billets d’avion et le premier accueil des artistes et de leurs familles. Les craintes allaient s’avérer plus que justifiées, avec la prise de la capitale afghane par ...
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