Le discours d’Emmanuel Macron du 16 août, au lendemain de la prise de Kaboul par les Talibans, et sa petite phrase sur la nécessité de «nous protéger des flux migratoires irréguliers importants» a soulevé une vague de réactions parmi les élus locaux. Une vingtaine de maires, toutes couleurs politiques confondues, ont exprimé leur souhait d’accueillir des exilés Afghans. Dans la foulée, l’Association nationale des villes et territoires accueillants (Anvita), réunissant 49 collectivités, a accusé de « cynisme » le chef de l’Etat et appelé les élus locaux à se mobiliser pour l’accueil concerté des Afghans. L’Union nationale des centres communaux et intercommunaux d’action sociale (Unccas) s’est positionnée, le 19 août, comme un interlocuteur ...
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Migrants : comment les territoires ont pris le relais de l'Etat
Sommaire du dossier
- Accueil des exilés afghans : des villes dans les starting-blocks
- Les collectivités freinées dans leur volonté d’accueil des exilés afghans
- « Les campagnes françaises ne verront pas arriver des milliers de migrants sur leur territoire »
- Migrants : des collectivités dans le sillage de SOS Méditerranée
- Migrants : entre les villes et l’Etat, un dialogue de sourds
- Accueil et intégration des étrangers : les collectivités territoriales sollicitées
- Accueil des migrants : les villes moyennes à la traîne
- Accueil des migrants : l’Etat et les collectivités peinent toujours à trouver un terrain d’entente
- Migrants : quand le gouvernement en appelle aux maires
- Politique d’accueil des migrants : « les collectivités ont un rôle à jouer pour faire bouger les lignes »
- Quand une ville tente un accueil global des migrants
- « Il faut que les bibliothèques aient les moyens d’accueillir les migrants »
- Après une première réussite, Lille s’apprête à accueillir de nouveaux réfugiés
- Accueil des migrants : « les projets existent, mais sans publicité »
- Un nouveau « plan migrants » bien éloigné des territoires
- Migrants : les acteurs locaux affrontent l’urgence
- La prévention spécialisée face aux mineurs non accompagnés
- Accueil des réfugiés : « Je suis sur une ligne de crête entre ma mission et l’inquiétude des Français »
- Ces collectivités à l’avant-garde de l’intégration des réfugiés