La mobilisation des deux présidents de Basse et de Haute-Normandie, respectivement Laurent Beauvais et Alain Le Vern, et celle des associations de voyageurs concernées contre le projet d’instituer la réservation obligatoire à bord des trains corails Intercités sur l’axe Paris-Evreux-Caen-Cherbourg et Lisieux-Deauville/Trouville aura été payante : les élus ont annoncé le 14 septembre 2011avoir obtenu de Guillaume Pepy, Président de la SNCF, « l’abandon de ce projet ».
Au delà de la complication des déplacements en raison de l’obligation de choisir un horaire, ce projet impliquait un surcoût pour les usagers. Il en aurait coûté par exemple pour un abonné au quotidien, à raison de 1,50 euro par billet réservé, 60 euros par mois de plus.
Conséquences négatives pour les abonnés TER – Les élus estiment par ailleurs que «si cette décision de la SNCF avait été appliquée, elle aurait eu des conséquences négatives pour les usagers normands, notamment pour les abonnés TER. La gamme de tarifs réduits proposée par les Régions Haute et Basse-Normandie aurait en effet été dénaturée et le libre accès des abonnés remis en cause ».
De son côté, la SNCF ne l’entend pas tout à fait de la même oreille et indique différer son projet : « La ligne Paris-Caen-Cherbourg fait partie des 12 lignes sensibles. Ce projet d’amélioration de la qualité du service a été présenté dès le début du mois de juillet à l’ensemble des parties prenantes, conseils régionaux, élus et associations. Compte tenu de l’inquiétude de quelques-unes d’entre elles, dont la SNCF prend acte en le regrettant, elle décide de différer ce projet ».
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