L’Apim, agence de promotion et prospection de la métropole lilloise, a rendu public le 27 novembre 2008 une étude comparative sur le bilan carbone de ses entreprises tertiaires. Confiée à Ernst & Young, cette enquête présentée comme une première mondiale compare les métropoles de Bruxelles, Paris, Amsterdam, Londres et Cologne avec Lille sous le prisme des émissions de CO2. L’étude analyse l’implantation d’un centre tertiaire de dimension européenne entre ces six grandes agglomérations de la banane bleue européenne. De nombreux critères sont passés au crible, depuis les déplacements professionnels, les déplacements domicile-travail des salariés en passant par les coûts de chauffage ou la consommation électrique.
Différentiel d’émission de CO2 de 15% au pire jusqu’à 40% au mieux
Résultat : Lille apparaît nettement en tête de classement, avec un différentiel d’émission de CO2 de 15% dans l’hypothèse la plus défavorable, et jusqu’à 40% dans la meilleure hypothèse. Ce positionnement est lié notamment à une desserte TGV exceptionnelle, son emplacement central par rapport aux grandes métropoles européennes, mais aussi l’importance de l’électricité d’origine nucléaire en France. «Personne n’a jamais fait une étude objective sur le sujet. C’est un avantage phénoménal de compétitivité d’avoir le meilleur bilan carbone d’Europe au moment où les entreprises affichent de plus en plus une grande sensibilité à ces questions environnementales», plaide Luc Doublet, président de l’Apim.