Après le grand cafouillage des municipales, le pouvoir a déminé le terrain. A coups d’audiences des chefs de partis à l’Elysée et à Matignon, il a préparé le terrain à un report des départementales et des régionales de mars, poursuite de la pandémie oblige. Afin de trouver un consensus, l’exécutif a vite compris qu’il ne pouvait renvoyer ces élections aux calendes grecques, c’est-à-dire à l’après-présidentielle, comme l’avait un temps envisagé Emmanuel Macron.
Les régionales vont en effet servir de pré-primaire pour une candidature à la magistrature suprême à droite. Aussi, les principaux postulants, Laurent Wauquiez (Auvergne/Rhône-Alpes), Xavier Bertrand (Hauts-de-France) et Valérie Pécresse plaidaient pour un report minimal. Ils ont été entendus.
Les régionales, mais aussi les ...
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Gazette des Communes
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