Le maire socialiste de Mende, Alain Bertrand, élu en mars 2008, dénonce les suppressions d’emplois publics que va subir «dans les mois à venir» le chef-lieu de la Lozère, où 35% de l’emploi est public.
Dans un courrier adressé le 26 novembre aux Mendois, il évalue de 100 à 200 ces suppressions de postes. Il mentionne des coupes à l’Education, à la Ddass, à la DDE, à Météo France, à La Poste…, causées pour la plupart par le processus de RGPP. «À quoi servirait-il que la commune défende nos entreprises, nos commerçants, nos artisans, à quoi servirait-il de soutenir l’investissement si, dans le même temps, l’Etat supprime à Mende les emplois par centaines ?»
Le maire a même incité les habitants à manifester le 27 novembre devant la mairie, relayant un appel lancé par plusieurs syndicats de salariés, associations de parents d’élèves ou associations complémentaires de l’Éducation nationale. Un demi-millier de personnes a finalement manifesté le 27 novembre derrière une bannière «Ne tuez pas la Lozère», passant par l’inspection académique et la préfecture.
Mi-décembre, lors du prochain conseil municipal, le maire de Mende soumettra une délibération demandant l’appui des autres maires de la Lozère.
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