La commune de Charleville-Mézières (Ardennes) doit faire face depuis deux semaines à la grogne de différentes catégories de personnels. Les premières manifestations ont eu lieu il y a une douzaine de jours contre la fin de la gratuité dans deux parkings publics où de nombreux agents municipaux garaient leurs véhicules. Dans la foulée, le syndicat SDU a appelé à la grève pour protester contre la revalorisation du régime indemnitaire, qu’il juge insuffisante.
En fin de semaine dernière, c’était au tour des employés des écoles (Atsem et adjoints techniques) d’investir la mairie, à l’occasion de la tenue d’un comité technique paritaire. Ils venaient manifester leur réprobation contre un projet visant à les employer quelques heures par semaine dans d’autres services, par exemple dans les centres de loisirs, pour compenser la suppression d’une demi-journée de travail le samedi matin depuis l’instauration de la semaine de quatre jours. Des animateurs de centres de loisirs s’étaient joints à eux.
Enfin, le 6 décembre, le personnel de la nouvelle médiathèque, ouverte il y a tout juste deux mois, se mettait lui aussi en grève. Objet de ses doléances, le manque selon lui d’effectifs pour faire fonctionner correctement un tel équipement, qui entraînerait de mauvaises conditions de travail et la sous utilisation de certains secteurs de la médiathèque.
Après cette période de tension, la municipalité semble vouloir jouer l’apaisement en laissant davantage de place à la concertation. En particulier sur le dossier scolaire, où elle s’accordera deux mois de réflexion supplémentaires. Malgré plusieurs relances, la mairie n’a pu répondre à nos sollicitations.
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