Lors de son Assemblée départementale le 15 décembre 2008, le conseil général de l’Essonne a acté le report du vote de la subvention dont devait bénéficier Faurecia (et l’entreprise Serem), dans le cadre du projet Iris du pôle de compétitivité Mov’eo. Cette subvention s’élevait à 157.000 euros. Le département entend ainsi protester contre l’annonce faite le 11 décembre 2008 par la direction de l’équipementier automobile de supprimer 405 emplois sur son site de R&D et de fonctions supports à Brières-les-Scellés (Essonne).
Ces fonctions devraient être délocalisées dans les autres établissements en Pologne, en Allemagne et au Portugal. Le site emploie actuellement 1.137 personnes. L’inquiétude a gagné l’ensemble des salariés qui ont débrayé le 15 décembre pour protester contre ce que les syndicats qualifient de «mort annoncé» du site. Ce coup dur intervient un peu plus d’un an après l’arrêt de l’activité de production à Brières, qui s’était soldé déjà par 300 suppressions de postes.
Pour les collectivités territoriales, la fermeture du site entrainerait un manque à gagner de 3 millions d’euros de versement de TP, dont un million pour le département. Dans un récent communiqué, le président (PS) du conseil général, Michel Berson, a réclamé «expressément une rencontre entre les différents partenaires économiques, les syndicats, le préfet de l’Essonne, et la ministre de l’Economie et de l’industrie».
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