Pour l’Association des maires ruraux de France (AMRF), c’est une évidence. A l’occasion de la crise du Covid-19, la commune a fait la preuve de son utilité « humaine, démocratique et territoriale ». Autant de vertus que l’AMRF oppose à une vision « désincarnée » et « technocratique » de l’intercommunalité. Une conception qui n’aurait d’autre but que de « supplanter la commune ». Toujours aussi hostile au texte NOTRe de 2015, l’AMRF appelle les maires ruraux à reprendre la main sur l’intercommunalité dans un guide à l’usage des nouveaux élus.
Pacte de gouvernance
Au moment où sont installés les premiers conseils communautaires de la mandature, l’association présidée par Vanik Berberian met en avant certaines mesures de la loi Lecornu de 2019 comme l’instauration dans chaque groupement d’une conférence des maires ou l’envoi des procès-verbaux des conseils communautaires aux élus municipaux. Elle insiste aussi sur l’importance du pacte de gouvernance qui doit être défini en début de mandat.
Autant d’instruments pour, espère l’AMRF, que l’intercommunalité redevienne un « outil » au service des communes.
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