Un maire ne peut d’autoritĂ© rĂ©tablir la circulation sur une voie privĂ©e.
Le propriĂ©taire d’une voie privĂ©e ouverte Ă la circulation publique est en droit d’en interdire Ă tout moment l’usage au public (CE, 8 juin 1990, Gasparini et autres). Seule l’ouverture Ă la circulation publique d’une voie privĂ©e conditionne la lĂ©galitĂ© de l’exercice par le maire de son pouvoir de police. Dès lors, le maire ne peut, sans excĂ©der ses pouvoirs, inviter un propriĂ©taire Ă rouvrir le chemin Ă la circulation publique (CE, 5 novembre 1975, commune de Villeneuve-Tolosane). Ainsi, aucune disposition lĂ©gislative ou rĂ©glementaire n’autorise la commune Ă rĂ©tablir la libertĂ© de circulation sur une voie privĂ©e, mĂŞme au vu de l’antĂ©rioritĂ© de l’usage.
Références
Question écrite de Jean - Paul Flory, JO de l'Assemblée nationale du 6 janvier 2009, n° 32953Domaines juridiques








