La cause est déjà entendue. Les municipales des 15 et 22 mars 2020 ne marqueront pas une percée décisive du RN dans la conquête du pouvoir national. Absent dans la moitié des villes-préfectures, sans la moindre liste dans des bastions de l’histoire de France comme Orléans ou La Rochelle, le parti de Marine Le Pen affiche des ambitions modestes.
En dehors de la prise de Perpignan (120 000 habitants) et peut-être de Calais (75 000 habitants), il vise surtout des petites villes du Nord-Est et du Sud-Est, en plus des 14 municipalités qu’il détient déjà.
Le RN attend davantage des départementales et, surtout, des régionales de mars 2021. Mais l’ouverture de cette séquence électorale locale lui permet de préciser son corps de doctrine en matière territoriale. Au contraire de son père, Marine Le ...
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Gazette des Communes
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